Pour assurer la traçabilité des lots de vin en vrac, les données seront échangées ; des contrôles conjoints seront désormais possibles ; et les chimistes cantonaux informeront les organismes de contrôle du suivi donné aux faits rapportés. Pour l'Interprofession de la vigne et du vin du Valais, ces mesures ne vont pas assez loin. Le problème ne réside pas dans le nombre de contrôle ou leur fiabilité, selon Paul-André Roux, président de l'IVV. Il concerne plutôt les sanctions. Selon le rapport d'activité 2013 présenté par le Contrôle suisse du commerce des vins, dix-huit entreprises ont été dénoncées aux autorités cantonales. Il s'agit en particulier du coupage de vin ou du mauvais étiquetage des bouteilles de vin. L'Organisme intercantonal de certification, l'OIC, qui contrôle les petits producteurs, a découvert neuf violations graves et 22 violations légères.