En Valais, la Commission cantonale de protection des données et de la transparence s’estime victime de « pressions inadmissibles » de la part de Sébastien Fanti. Elle a transmis aujourd’hui aux médias un courrier que l’avocat sédunois lui a adressé. Selon Sébastien Fanti, « l’inactivité constatée » de la préposée à la protection des données implique la renonciation au délai de prescription pour l’un de ses clients. Si sa volonté n’est pas suivie, il enverra des commandements de payer aux membres de la commission et à la préposée. Il juge les « faits extrêmement graves ». De son côté, le président de la commission, le député Nicolas Voide, compare cette lettre à une tentative de chantage. Il envisage de transmettre le dossier au Ministère Public et/ou au Bâtonnier de l’ordre des avocats. Pour mémoire, la candidature de Sébastien Fanti comme préposé à la protection des données n’avait pas été retenue l’an dernier.