Le Tribunal du Nord vaudois a condamné aujourd’hui un surveillant sous-chef à une peine pécuniaire de 60 jours amendes à 50 francs avec sursis pendant deux ans. Il a été reconnu coupable d'avoir mis en danger la vie du détenu, mort asphyxié dans sa cellule de Bochuz. Le tribunal lui reproche principalement d'avoir découragé les deux autres gardiens qui voulaient entrer dans la cellule. Ces derniers s’étaient en effet rendu compte de l'état grave dans lequel se trouvait le prisonnier. Les huit autres prévenus ont été acquittés. L'avocat de la sœur de Skander Vogt se dit satisfait que le tribunal ait reconnu que des erreurs ont été commises.