L'assassinat de Marie par un détenu en arrêts domiciliaires continue à faire des vagues dans le canton de Vaud. Les députés de la Commission de Haute surveillance du Tribunal cantonal réclament une procédure administrative contre la juge d'application des peines qui a permis à Claude D. de sortir de prison. Ils estiment que dans les deux décisions qu’elle a rendues, la dangerosité de l’assassin n’est ni mentionnée ni prise en compte. Le Tribunal cantonal vaudois a répliqué en affirmant que la commission a outrepassé ses compétences. Cette dernière a selon lui violé la séparation des pouvoirs en apportant une appréciation sur des décisions judiciaires.