Dans le lac Léman, les micropolluants se dégradent mieux en hiver qu’en été. Des études publiées par les chercheurs de l’EPFL le révèlent. Les substances remontent à la surface en raison de la température. Et le soleil a un effet de dissolution. Les risques dus aux micropolluants rejetés par la station d'épuration de Vidy à Lausanne, lieu d’étude, sont ainsi plus élevés durant la belle saison. Un modèle informatique a permis de quantifier la menace écotoxicologique que représentent 24 micropolluants, en suivant leur dispersion dans les eaux environnantes. Les travaux ont été menés par Florence Bonvin, du Laboratoire de chimie environnementale de l'EPFL,et d’autres chercheurs dans le cadre du projet international Elemo.