Traiter quelqu'un de «bouffon» pour lui signifier qu'il s'est couvert de ridicule n'est pas une injure. Le Tribunal fédéral annule la condamnation d'un Vaudois à cinq jours-amende avec sursis. Ce client d'un fitness de l'agglomération lausannoise s'entraînait lorsqu'un autre homme s'était approché de lui et avait insisté pour utiliser l'appareil dont il se servait. Furieux de son absence de réaction, cet homme s'était approché de lui pour qu'il libère l'engin. Il lui avait même pris le bras avant de se voir traiter de «bouffon». Contrairement au Tribunal de police de l'arrondissement de Lausanne, le TF estime qu'un tel propos, dans ce contexte, n'est pas injurieux.