La famille de Marie ne veut pas polémiquer sur le rapport rendu public aujourd’hui au sujet de l’affaire Claude D., le meurtrier de la jeune femme. Selon leur avocat Jacques Barillon, les parents ne veulent pas se poser en victimes de la société et des institutions en général.
L’enquête administrative menée par l’ancien procureur général et expert Felix Bänziger révèle que ni l’administration ni la justice vaudoises n’ont fauté dans ce dossier. Le régime des arrêts domiciliaires puis l’effet suspensif de la peine avaient été octroyés en août 2012 et janvier 2013 à cet homme qui avait déjà commis un assassinat en 1998. Des décisions qui ont objectivement contribué à ce que Claude D. ait pu enlever et tuer la jeune Marie. Mais pour l’enquêteur, qui n’a relevé aucun comportement répréhensible de la part des intervenants du système judiciaire, il n’y a pas lieu d’ouvrir une procédure disciplinaire ou pénale.