Le Département vaudois de la formation, de la jeunesse et de la culture (DFJC) inaugure "une pratique particulièrement cynique". Il se rend coupable d'une forme de licenciement "aussi soudaine que brutale". C’est ce que dénonce le Syndicat des services publics (SSP) vaudois. Le DFJC annonce à des enseignants sans titres reconnus qu'ils perdent leur emploi à quelques jours seulement de la rentrée. Selon le SSP, une vingtaine d'enseignants, en possession de plusieurs contrats de durée déterminée successifs, sont concernés. Nous sommes bien conscients que la situation est délicate et que la décision arrive un peu tard a expliqué Alain Bouquet, directeur de l'enseignement obligatoire. Mais pour les réengager, on a l'obligation de s'assurer qu'il n'y a personne de titré sur le marché. Or ce n'est pas le cas. Nous ne sommes pas dans une situation de pénurie, avec 1200 étudiants formés à la Haute école pédagogique, 200 de plus que l'an dernier.