
- Une action de solidarité s'est mise en place pour venir en aide à l'exploitant de la ferme de la Moutonnerie, qui a brûlé lundi matin à St-Triphon © Logan Grimm
En marge de l’incendie de la ferme de la Moutonnerie à St-Triphon survenu lundi matin, plusieurs actions se sont mises en place sur les réseaux sociaux. Un phénomène qui comporte des avantages, comme des inconvénients.
Des collectes financières ou de matériel de la part de privés ont rapidement été organisées. C’est un phénomène de plus en plus courant, notamment sur les réseaux sociaux, qui amène parfois des inconvénients, comme le mauvais ciblage des besoins des sinistrés, par exemple. Corinne Bahizi , porte-parole de la Chaine du Bonheur.
Cet inconvénient n’en est finalement pas vraiment un, selon Stéphane Koch, spécialiste des questions numériques.
Mais ce phénomène de micro-actions solidaires possède aussi son lot d'avantages, comme l'explique Stéphane Koch.
Ce genre de mobilisation par les micro-actions solidaires est un aspect que la Chaine du Bonheur voit d’un très bon œil, comme l’explique la porte-parole Corinne Bahizi.
Des amis de l’agriculteur en ont d’ailleurs lancé une sur happypot.ch, une plateforme spécifique. A ce jour, plus de 8'000 francs ont déjà été récoltés pour venir en aide à l’exploitant de la Ferme de la Moutonnerie. Pour rappel, cette infrastructure appartenant à la commune d’Ollon a été ravagée lundi matin par les flammes, causant d’importants dégâts matériels. Le Ministère public a ouvert une enquête afin de déterminer la cause de l’incendie.