Basket: Le patient veveysan est grippé en ce début d'année

Le Vevey Riviera Basket traverse une période agitée. Alors que les résultats laissent à désirer sur le terrain depuis le début de l’année, le VRB doit aussi faire face à des difficultés en coulisses.

Les pensionnaires des Galeries du Rivage, qui ont passé Noël tranquillement installés dans le top-6, viennent de perdre coup sur coup trois matchs… et trois joueurs cadres. Westher Molteni, Gilles Martin et Tshi Kashama ont tous quitté le club, plus ou moins en bons termes.

Officiellement, les deux premiers ont préféré se concentrer sur le basket 3x3 (version plus urbaine de ce sport, qui est en pleine expansion), dans la mesure où les calendriers devenaient de moins en moins compatibles. Mais Gilles Martin, l’un des joueurs veveysans les plus emblématiques, avance une version quelque peu différente. Certes, le fait d’évoluer sur tous les tableaux devenait un vrai casse-tête, mais son départ est surtout lié à des « divergences de point de vue et de philosophie » avec l’entraîneur croate Niksa Bavcevic. Comme Westher Molteni (qui s’est depuis engagé avec Massagno) et Tshi Kashama, qui aurait quant à lui choisi de se concentrer sur ses études, le meneur de jeu a donc préféré s’en aller, laissant le Vevey Riviera Basket dans une situation sportive compliquée. Il s'est engagé ce vendredi avec Pully Lausanne.

Du côté des dirigeants, le discours est clair : le but est toujours de miser sur les jeunes. Seule différence : ils n’ont désormais plus le choix, même si Yuri Solca, qui s’est révélé l’été dernier sous le maillot de l’équipe de Suisse, est venu pallier en partie ces départs. Le joueur de 19 ans arrive en provenance de Massagno, où il était en mal de temps de jeu. Il est accompagné par le revenant Thomas Studer.

Reste alors la question des finances pour ce club qui a bien failli disparaître l’été dernier. Avec ces départs, le président Nathan Zana va pouvoir économiser quelques milliers de francs chaque mois. Ce ne sera pas de trop pour le club de la Riviera, dont la santé financière est « délicate, mais saine », selon son dirigeant.